Le descellement correspond à la perte de fixation de la pièce cimentée ou de l’absence d’ostéointégration ou à la perte de fixation d’une pièce non cimentée. C’est l’une des causes les plus fréquentes de douleurs après implantation d’une prothèse totale de hanche.
La douleur sur prothèse de hanche est alors typiquement à la marche et son siège bien ciblé : inguinal et /ou fémoral. Dans la plupart des cas, la douleur augmente en intensité avec le temps, parfois entrecoupé de périodes presque indolores.
Le diagnostic par des spécialistes de la prothèse de hanche douloureuse à Marseille repose sur l’imagerie car l’examen clinique permet, en général, de retrouver des mobilités strictement normales reproduisant parfois la douleur dans les positions extrêmes.
Le bilan radiographique simple permet d’établir le diagnostic de descellement en cas de liseré ciment-os continu de 2 mm d’épaisseur ou progressif, ou de migration d’une des pièces prothétiques évolutive sur les clichés comparatifs.
Lorsque la radiographie simple n’emporte pas la conviction, le scanner peut détecter plus facilement une zone de mobilité d’une prothèse non cimentée et la scintigraphie, une hyperfixation focalisée au niveau de la pièce prothétique descellée.
Si votre prothèse est descellée et douloureuse, elle peut être changée par des spécialistes de la prothèse de hanche douloureuse à Marseille. Il s'agit d'interventions complexes et longues nécessitant des implants adaptés. Votre spécialiste du changement de prothèse de hanche douloureuse à Marseille vous expliquera les avantages et les risques de cette intervention
Une prothèse totale de hanche douloureuse est toujours suspecte d’être infectée jusqu'à preuve du contraire. Cette infection peut survenir à tous les stades évolutifs de la prothèse : stade précoce (avant les 6 premiers mois), semi-tardif ou tardif (plusieurs années après la pose de la prothèse). L'’histoire clinique est parfois évocatrice (retard cicatriciel, fièvre postopératoire, évacuation spontanée ou chirurgicale d’un hématome, douleur lancinante de caractère inflammatoire), mais parfois rien ne laisse supposer une contamination de l’arthroplastie.
Le rythme de la douleur est extrêmement variable ; celle-ci est plutôt de nature inflammatoire, mais, là encore, les critères sémiologiques sont loin d’être caractéristiques. Les cas où le patient présente des signes facilement dépistés lors de l’examen clinique, avec modification cicatricielle, fièvre, présence d’une fistule, voire syndrome septicémique, sont les plus rares...
Les modifications de la prise de sang (CRP, VS) restent très aléatoires. En pratique, le taux de CRP, maximal 3 jours après la pose de la prothèse, doit se normaliser en 3 semaines; tandis que la vitesse de sédimentation, maximale 5 jours après l’implantation prothétique, décroît lentement et de manière irrégulière, un taux élevé pouvant être observé en l’absence de complication jusqu’à la fin de la 8éme semaine postopératoire mais l’analyse évolutive de ces critères biologiques n’est pas un élément discriminatif majeur. Environ 20% des infections documentées présentent une VS et/ou une CRP normales.
L’acte majeur est la ponction articulaire, effectuée par un spécialiste de prothèse de hanche douloureuse à Marseille: le chirurgien au bloc opératoire ou le radiologue en asepsie parfaite, à distance de toute antibiothérapie. Les biopsies et prélèvements guidés par tomodensitométrie sur les zones d’ostéolyse, peuvent apporter des éléments avant l’indication de la reprise chirurgicale.
Si votre prothèse est infectée, il faudra probablement envisager un changement de prothèse de hanche douloureuse à Marseille, en associant un traitement antibiotique. Cette prise en charge nécessite des RCP (réunions de concertations pluri-disciplinaires) au sein de CRIOAC (Centre de Référence en Infection Ostéo-articulaire) dont l'IML fait partie.