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Ostéotomie Tibiale par fermeture externe pour genu Varum

Ostéotomie Tibiale par fermeture externe pour genu Varum

L’ostéotomie tibiale de valgisation (OTV) par fermeture latérale (OTVFL), comparée à l’ostéotomie par ouverture médiale, a de nombreux avantages dont la rapidité de consolidation, la rééducation précoce, et l’absence de nécessité d’une greffe osseuse associée (1,2). Elle présente cependant certaines limites, telles que le risque de lésion du nerf fibulaire commun, une correction angulaire classiquement limitée, la moins grande précision de la correction et la nécessité de réaliser une ostéotomie de la fibula ou une arthrolyse tibio-fibulaire proximale.

Pour autant il existe des précises pour lesquelles l’OTVFL est parfaitement adaptée ; une arthrose fémorotibiale médiale isolée symptomatique, chez un patient jeune (<55ans) et sportif ou actif, avec une faible déformation en varus (moins de 6° chez les hommes, moins de 8° chez les femmes), avec une hauteur rotulienne (estimé par l’index de Caton-Deschamps) idéalement dans la norme ou inférieure. La pente tibiale >10° peut également un des éléments de choix de cette technique car cette technique à l’avantage de réduire la pente(3).  L’ensemble de ces éléments conduisent l’opérateur à préférer l’OTVFL.

Un bilan radiographique comprenant une radiographie du genou de face en charge, de profils, en incidence de schuss ainsi qu’une goniométrie des membres inférieurs en charge permet de déterminer l’état cartilagineux. Une radiographie du genou opéré en charge et en appui monopodal peut être également demandé.

 


I.              INSTALLATION DU PATIENT

L’intervention est réalisée chez un patient en décubitus dorsal, sous garrot pneumatique. Un coussin est positionné sous la fesse homolatérale pour une position en rotation médiale du membre inférieur. Un coussin est également placé sous le mollet afin de détendre le paquet vasculo-nerveux postérieur (Figure 1.a). L’amplificateur de brillance est placé en controlatéral au-dessus du genou et est incliné pour avoir un axe de scopie parallèle à l’interligne articulaire : la lame de scie pourra ainsi être positionnée dans le même plan afin de réaliser un trait d’ostéotomie respectant la pente tibiale. Un repérage scopique de l’interligne articulaire et du niveau d’ostéotomie est réalisé. L’amplificateur reste en place durant toute l’intervention (Figure 1.b.)

Un appui latéral au niveau du garrot permet de stabiliser et de maintenir la rotation interne du membre inférieur. L’installation du patient est un moment crucial du temps opératoire, le chirurgien veillera au respect des différents points abordés dans le Tableau 1.


Cahier des charges


Réalisation


 


Avoir une bonne vision radioscopique peropératoire


·       Placer le patient en bout de table pour éviter les pièces métalliques


·       Incliner l’amplificateur de brillance dans un axe parallèle à l’interligne articulaire


Pas de compression du creux poplité, ce qui pourrait gêner le décollement rétro-tibial


·       Placer un coussin à l’extrémité de la jambe opérée

         Tableau 1 : Cahiers des charges de l’installation pour une OTVFL et les astuces pour la réalisation. 

 


II.            INCISION CUTANEE

On marque sur la peau les repères osseux de la TT, de la tête de la fibula et du bord supérieur du plateau condyle latéral (Figure 2.a). L’incision cutanée est arciforme débutant 1 cm sous le plateau tibial latéral et descendant 5 cm sous le bord supérieur de la TT (Figure 2.b). Il est essentiel d’obtenir une bonne exposition sur la zone métaphyso-épiphysaire (Tableau 2). Cette voie d’abord permet de réaliser l’ensemble du geste opératoire (Tableau 3).

Après avoir ouvert l’aponévrose tibiale antérieure, on désinsère le muscle tibial antérieur et l’extenseur commun des orteils à l’aide de la rugine au ras de la corticale (Figure 3).


Cahier des charges


Réalisation


Bonne exposition de la zone métaphyso-épiphysaire tibiale


·       Incision curviligne, débutant au bord latéral de la TT et finissant au niveau de l’interligne latéral à hauteur de la tête de la fibula.

        

Tableau 2 : Cahier des charges pour la voie d’abord.


Avantages de la voie d’abord latérale arciforme


Bonne exposition de l’épiphyse


Bonne voie d’abord pour l’ostéosynthèse


Diminution des risques de nécrose cutanée en cas de reprise


Facilite l’arthrolyse tibio-fibulaire proximale

Tableau 3 : Résumé des avantages de la voie d’abord.

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L’OSTEOTOMIE DU COL DE LA FIBULA EST-ELLE SYSTEMATIQUE ?

III.          L’OSTEOTOMIE DU COL DE LA FIBULA EST-ELLE SYSTEMATIQUE ?

Une mobilisation de la fibula est nécessaire pour pouvoir réaliser l’ostéotomie. Plusieurs techniques sont possibles : l’arthrolyse tibio-fibulaire proximale, l’ostéotomie du col de la fibula ou l’ostéotomie diaphysaire de la fibula.

L’arthrolyse tibio-fibulaire proximale est la technique que nous utilisons. Celle-ci à l’avantage de diminuer le risque de complications liées au nerf fibulaire commun en se tenant à distance de celui-ci (4) sans augmenter l’instabilité post-opératoire en varus du genou (5). Elle est réalisée à après exposition de l’articulation tibio-fibulaire proximale (Figure 4.a). : l’articulation est exposée dans la voie d’abord au bord supérieur de l’incision arciforme puis une ouverture de la capsule longitudinale permet l’introduction de l’ostéotome vers la partie postérieure et supérieure de l’articulation (Figure 4.b). Un mouvement de rotation externe (Figure 4.c) permet de terminer l’arthrolyse et de libérer les mouvements de l’articulation tibio-fibulaire proximale. La mobilisation de l’articulation tibio-fibulaire proximale est cependant limitée en cas d’arthrolyse et en cas de correction supérieure à 7°, une autre technique devra être préférée. Une ostéotomie du col de la fibula pourra être réalisée avec un risque pour le nerf (4). Celle-ci sera réalisée en veillant à bien dégager le col de la fibula pour protéger le nerf fibulaire commun. Une ostéotomie diaphysaire de la fibula permet de diminuer le risque de lésion du nerf mais a un taux de pseudarthrose plus important. Les avantages et inconvénients des différentes possibilités de gestion de l’articulation tibio-fibulaire proximale sont résumés dans le tableau 4 avec un cahier des charges décrit dans le tableau 5.  



Protection du nerf fibulaire commun


 


La bonne exposition de l’articulation tibio-fibulaire proximale est essentielle. En cas de choix pour une technique d’ostéotomie de la fibula, il faut bien dégager le col fibulaire afin de refouler le nerf en distalité. Les faces médiale et latérale de la fibula doivent être bien vues. La lésion du nerf est un risque de l’intervention.

Dans notre technique, nous réalisons l’exposition de l’articulation tibio-fibulaire puis une arthrolyse à l’ostéotome (Figure 4.a). Une fois l’ostéotome placé dans l’articulation tibio-fibulaire proximale (Figure 4.b), un mouvement de rotation externe permet l’arthrolyse et une libération de l’articulation (Figure 4.c).



Cahier des charges


Ne pas empêcher la fermeture de l’ostéotomie tibiale.


Ne pas endommager le nerf fibulaire commun.


Ne pas être douloureuse.

 

Tableau 5 : Cahier des charges pour une gestion idéale de l'articulation tibio-fibulaire proximale.


Geste sur la fibula Avantages Inconvénients
  Désarticulation/arthrolyse tibio-fibulaire proximale Même voie d’abord

 


Pas de problème de consolidation


 


Peu de risque pour le nerf


 


Pas d’incidence sur la stabilité du genou

  Ne permet pas de grande correction d’axe
  Ostéotomie du col de la fibula Permet de grande correction d’axe

Même abord


 


Bonne consolidation


 

Risque de lésion du nerf fibulaire commun
Ostéotomie diaphysaire de la fibula Pas de risque pour le nerf

 

Voie d’abord différente

Risque de pseudarthrose (6)


 


Douloureuse


 


 

 


IV.          OSTEOTOMIE TIBIALE

L’ostéotomie est triangulaire à sommet métaphysaire médial. Elle comprend 2 ou 3 traits de scie suivant le niveau d’ostéotomie. Nous utilisons une scie sagittale. Après avoir mis en place une broche guide dont la hauteur est contrôlée à l’amplificateur de brillance, un écarteur radio-transparent à bord mousse est placé en postérieur pour la protection du paquet vasculo-nerveux postérieur.

Le premier trait d’ostéotomie est réalisé au-dessus de la TT après avoir bien individualisé l’insertion du ligament patellaire et est horizontal (Figure 5.a). Il débute sous l’articulation tibio-fibulaire à environ 3,5cm en moyenne sous le niveau de l’interligne fémorotibiale  (Figure 5.b). Une lame de scie peut être mise en place dans le premier trait d’ostéotomie pour donner l’axe de ce premier trait et guider la réalisation du 2ème trait d’ostéotomie. Un 2ème trait est ensuite réalisé sous le premier avec une entre les 2 traits de scie qui dépendra du degré de correction souhaité calculé en pré-opératoire. La règle selon laquelle 1mm équivaut 1° de correction n’étant valable qu’en cas de largeur du tibia de 57mm au niveau du trait d’ostéotomie, une technique de planification selon Miniacci ou Dugdale sera utlisée pour assurer une précision de la correction. Nous veillons à bien respecter la charnière médiale afin d’éviter les fractures de charnière (7). L’ostéotomie est ainsi totalisée. Le coin osseux est retiré (Figure 6).


Respecter la charnière médiale 


Il est primordial de conserver une charnière médiale compétente. En effet, sa rupture entraîne une perte de correction automatique et doit imposer une interdiction de l’appui pour une durée minimum de 6 semaines. On voit le plus souvent un effondrement osseux médial par ostéolyse qui contribue à restituer le varus initial (appelé « génie varisant » du genou par certains auteurs).x

En cas de TT haute, un 3ème trait est parfois nécessaire dans le plan frontal avec une obliquité (angle alpha) (Figure 5.b) laissant une épaisseur d’os au niveau de la TT suffisante. La correction angulaire de l’ostéotomie se fait de manière progressive par manœuvres externes et sous contrôle scopique. Il faut s’assurer d’un contact parfait entre les deux tranches de section osseuses. Ceci permet d’espérer une consolidation facile et rapide. Le trait doit être mis en compression le plus possible. En cas de réduction difficile, il faut tout d’abord vérifier la bonne libération de l’articulation tibio-fibulaire proximale, puis s’assurer sous contrôle scopique que la charnière osseuse médiale n’est pas trop large (supérieure à 1.5cm). Dans ce cas, il faut poursuivre l’ostéotomie de manière progressive et toujours sous contrôle scopique.

Une fois ces paramètres réévalués et corrigés, une réduction par manœuvre latérale douce peut être poursuivie.

L’utilisation d’une compression progressive sur la plaque d’ostéosynthèse peut également être réalisée avec un ancillaire dédié. La compression est un élément important qui pourrait permettre une meilleure consolidation, certains auteurs recommandent l’auto- ou l’allo-greffe d’os spongieux dans le trait d’ostéotomie (8). Bien que certains auteurs proposent la réalisation d’une OTVFL pour des corrections importantes (<12°-15°) (9), nous nous sommes fixés certaines règles résumées dans le Tableau 6.


Terrain


Règles à appliquer pour diminuer le risque de fracture de charnière


Hommes


Ne pas dépasser 5-6° (coin de valgisation) de correction.


Femmes


Tolérance jusqu’à 8° (coin de valgisation) de correction.

 

Tableau 6 : Règles à appliquer afin de diminuer le risque de fracture de charnière médiale dans l’OTVFL

  1. OSTEOSYNTHESE

La fixation peut se faire en utilisant une plaque ou une lame-plaque selon l’habitude de l’opérateur.

Nous utilisons une plaque anatomique verrouillée pour fermeture latérale (NEWCLIP®). Nous commençons par la mise en place des vis proximales (Figure 7.a). L’aide opératoire maintient la fermeture par manœuvre latérale en valgus forcé, le membre en extension. Un contrôle de l’axe par amplificateur de brillance est réalisé avant de terminer par la mise en place des vis diaphysaire (2 ou 3 vis).

 Quel que soit le matériel d’ostéosynthèse choisi, il doit respecter des conditions qui permettent d’assurer une bonne réduction et une bonne stabilité (Tableau 7) mais qui permettent également une chirurgie ultérieure (9,10).


Cahier des charges


Avoir un encrage épiphysaire stable et solide.


Peu encombrante sous la peau.


Facilement retirable.


Peu gênante en cas de chirurgies ultérieure.

Tableau 7 : Le cahier des charges du matériel d’ostéosynthèse. 

Lors de la fermeture, on prend soin de réinsérer le groupe musculaire antéro-latéral de manière non étanche. Un drain de Redon, non aspiratif, peut être mis en place suivant les habitudes de l’opérateur. Un contrôle post-opératoire est réalisé le jour de l’intervention avec un bilan radiographique de face et de profil (Figure 8.a et 8.b).

SUITES POST OPERATOIRES

VI.          SUITES POST OPERATOIRES

Le lever est autorisé le jour de la chirurgie avec appui contact pendant 3 semaines puis appui partiel protégé par deux cannes pendant 3 semaines supplémentaires. L’appui complet est autorisé au-delà de la 6ème semaine post-opératoire après un contrôle radiologique permettant d’évaluer la stabilité du montage, le respect de la correction et la bonne évolution de la consolidation. Certaines équipes ne donnent pas d’appui pendant 6 semaines (9). Pendant cette période, le patient doit bénéficier d’une anticoagulation préventive en raison de la réalisation d’une ostéotomie.

La rééducation débute le lendemain de l’intervention avec récupération des amplitudes articulaires sans limitation de flexion. Le renforcement musculaire est isométrique sans soulèvement de charge jusqu’à obtention de la consolidation radiologique. La conduite automobile est autorisée à partir de la 8ème semaine (sauf en cas d’embrayage automatique).

L’arrêt de travail est de 3 à 4 mois selon la profession. La consultation de contrôle avec le chirurgien est prévue à 1 mois et à 3 mois afin d’autoriser l’appui complet après analyse de la consolidation (Figure 9). Un bilan radiographique comprenant des clichés de face, de profils est réalisé à 1 mois et est complété par un pangonogramme des membres à 3 mois et 2 ans.

La reprise du sport est autorisée une fois la consolidation obtenue et la rééducation musculaire achevée. Dans la majorité des cas, elle est possible (75%) et au même niveau ( 66%) (11).

  • COMPARAISON OSTEOTOMIE PAR FERMETURE LATERALE / OUVERTURE MEDIALE ?

Y a-t-il une différence concernant l’impact sur la pente tibiale ou sur la hauteur rotulienne ?

L’OTVFL a une tendance à la réduction de la pente tibial contrairement à l’OTVOM qui augmente celle-ci(3). Concernant la hauteur rotulienne, elle est souvent diminuée après une OTVOM et le risque de développer une patella infera est à prendre en compte lors de la programmation. Kaper et al(12) ont montré que la hauteur rotulienne moyenne diminuée de 10% chez 54% des patients de sa série après OTVOM. Dans l’étude de Lu et al(3), l’OTVOM a diminué la hauteur rotulienne (mesuré par l’index de Blackburne-Pell) contrairement à l’OTVFL. 

Obtient-on une meilleure précision de l’alignement de l’angle HKA par OTVFL que par OTVOM ?

L’OTVOM semble permettre une meilleure précision de l’alignement du membre inférieur que l’OTVFL(3).

Par ailleurs,  des études ont montré qu’il n’y avait de différence en terme de durée opératoire, de consolidation, et de résultats cliniques post-opératoires (13,14).

  • REFERENCES
  1. Amendola A, Bonasia DE. Results of high tibial osteotomy: review of the literature. Int Orthop. 2010 Feb;34(2):155–60.
  1. Brouwer RW, Bierma-Zeinstra SMA, van Raaij TM, Verhaar J a. N. Osteotomy for medial compartment arthritis of the knee using a closing wedge or an opening wedge controlled by a Puddu plate. A one-year randomised, controlled study. J Bone Joint Surg Br. 2006 Nov;88(11):1454–9.
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Dr. Maxime FABRE-AUBRESPY
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Professeur Matthieu OLLIVIER

Professeur des Université (Aix-Marseille) Chirurgien du Sport
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